⋄ LE PLAN DES ÎLES.

Red Island s'est élevée bien plus tard tandis que sur ACO les Lumières mettaient en place leur méthode dite révolutionnaire. La plaque de Red Island est montée si vite qu'un procédé scientifique encore inconnu a fait rougir sa terre et ses montagnes. Il faut environ un jour et demi de ballon gonflable pour atteindre cette île pour le moment restée plutôt sauvage. On dit sans réellement en avoir la preuve que ses habitants ont la peau aussi rouge que leur terre. En réalité, ils sont si discrets qu'il est rare de les croiser. Ils se barricadent, se cachent dans les falaises et n'aime pas franchement l'intérêt que les touristes peuvent porter à leur île. La nature sauvage de Red Island est surprotégée et ses habitants se sont d'ailleurs mis d'accord sur plusieurs règles. Pas plus de dix touristes à la fois, pour de très courts séjours. Ici, pas d'hôtels ou de camping, on se doit de dormir à la belle étoile ou en tente. Aucune pollution n'est tolérée, aucun moyen de transport autorisé. Ces paysages grandioses se visitent à pieds, dans un silence respectueux.


La plaque de Vastus s'est décrochée du désert du Sahara et s'est élevée telle quelle, à plusieurs kilomètres du sol. Elle est plus basse qu'ACO mais reste néanmoins l'île suspendue la plus chaude de toutes. Les températures y sont plus élevées qu'avant en journée, plus fraîches encore la nuit. A plus ou moins trois jours en ballon d'ACO, cette île est merveilleuse et regorge d'oasis plus belles les unes que les autres. Ses habitants y sont peu nombreux, pour la plupart des hommes et des femmes du désert qui se sont élevés en même temps que l'île. Ils vivent en communautés et continue leur bout de chemin comme si rien n'avait changé. Ils sont accueillants, chaleureux et d'excellents guides pour les touristes qui souhaitent visiter Vastus à dos de dromadaire ou en voiture traditionnelle.


Lorsque la plaque de Nieuw Oranje s'est élevée, il n'y avait rien. Située au milieu du désert américain, les quelques valeureux qui ont décidé de s'y exilé ont construit un empire. Américains et fiers de leur pays, ils ont reconstitué au building près leur New-York bien aimée et perdue. Ici, pas de régions, pas de campagnes, rien que des quartiers où s'élèvent de grandes tours. Les récoltes se font sous serres, chimiquement, la viande est créée ou importée des îles alentours. Il faut moins d'un jour de ballon pour accéder à NO. Pour les nostalgiques, ceux qui n'ont jamais vu la New-York terrestre, NO est une aubaine.